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» Quelles avancées dans la recherche pour le traitement de la DMLA ?

Quelles avancées dans la recherche pour le traitement de la DMLA ?



La DMLA est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans. Elle touche 8 % de la population en France, avec une fréquence qui augmente très largement avec l’âge. Avec l’allongement de l’espérance de vie, l’incidence de cette pathologie ne devrait pas cesser de croître, ce qui rend la recherche de traitements encore plus essentielle.

 

Les traitements accessibles aujourd’hui contre la DMLA

 

Le traitement de la DMLA a évolué considérablement au cours des dix dernières années, notamment avec les premières injections intra-vitréennes d’anti-VEGF dès 2005.

L’utilisation de ranibizumab et d’aflibercept est de plus en plus fréquente, surtout depuis que ces traitements bénéficient d’une prise en charge au titre des médicaments d’exception en France.

Malgré une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), le bevacizumab connaît quant à lui une utilisation plus marginale.

 

Les espoirs du traitement contre la DMLA exsudative

 

La recherche continue cependant afin de trouver des traitements toujours plus efficaces contre la DMLA. Les chercheurs travaillent notamment sur de nouveaux anti-VEGF qui devraient présenter une durée d’action plus longue que leurs prédécesseurs : le faricimab du Laboratoire ROCHE et le KSI 301 du Laboratoire KODIAK.

Ces produits font actuellement l’objet d’une étude de phase III dans le cadre du traitement de la DMLA.

Un réservoir de ranibizumab fait également l’objet d’une étude de phase III mais avec une plus grande incertitude sur la tolérance des patients à moyen et long terme.

 

Qu’en est-il pour la DMLA atrophique ?

 

La DMLA atrophique fait elle aussi l’objet d’études poussées. Ces dernières reposent sur deux molécules en phase III : une étudiée par le Laboratoire APELLIS et une par le Laboratoire IVERIC pour des injections intra-vitréennes toutes les quatre ou les huit semaines.

Si les études sont toujours en cours, l’espoir est réel en raison des résultats positifs obtenus lors des études de phase II.

 

Le travail est cependant encore long afin de pouvoir espérer un enregistrement par les autorités de santé.