La DMLA : une histoire de gènes ?
La dégénérescence maculaire liée à l’âge touche plus d’un million de personnes en France. Cette pathologie d’évolution chronique qui concerne les personnes de plus de cinquante ans pourrait trouver son origine dans le gène ARMS2 selon le « Eye-Risk consortium ».
Le gène ARMS2 à l’origine de la DMLA
Le « Eye-Risk consortium », groupement de chercheurs européens, s’est récemment penché sur le gène ARMS2 et son impact sur la DMLA. Dix études portant sur 17 204 personnes de plus de 55 ans ont permis d’en dévoiler un peu plus sur l’un des principaux gènes de susceptibilité à la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Cette recherche a ainsi révélé que sur 2 068 participants atteints d’une forme tardive de DMLA, 64 % portaient l’allèle à risque ARMS2/HTRA1.
Les études ont prouvé que le risque cumulé de développer une forme tardive de la pathologie rétinienne était de :
Les porteurs homozygotes reçoivent également en moyenne le diagnostic 9,6 années plus tôt que les non-porteurs.
D’après les chercheurs du « Eye-Risk consortium », le gène ARMS2 agirait donc comme un catalyseur important de l’évolution de la DMLA, et ce, dès l’apparition des premiers symptômes.