Plus d’un million de personnes âgées en France doivent aujourd’hui vivre avec la DMLA et ses impacts sur les tâches du quotidien. Malgré ces gênes et ses troubles de la vision, il existe plusieurs solutions pour améliorer sa vue et être accompagné.

Un accompagnement au quotidien

La DMLA, ou Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge est une maladie dégénérative de la rétine qui touche généralement les personnes de plus de cinquante ans. Elle entraîne une perte progressive de la vision centrale et fine des détails. Si les personnes atteintes ne deviennent pas aveugles, elles se doivent cependant d’adapter leur quotidien en raison d’une atteinte importante.

Afin de vivre au mieux cette éventuelle perte partielle d’autonomie, il est essentiel d’avoir les bons gestes et de se faire confiance. En effet, le corps est capable de garder en mémoire les gestes, mais également les lieux familiers, il est donc possible d’effectuer certaines tâches uniquement par instinct.

Il est également possible d’aménager son intérieur afin de faciliter les déplacements ou encore de s’appuyer sur son entourage. Il ne faut pas non plus avoir peur d’utiliser ses yeux afin de continuer à les entraîner et ralentir l’évolution de la maladie.

Plusieurs outils d’aides visuelles peuvent également simplifier certaines activités.

• Loupes
• Filtres protecteurs
• Éclairages
• Dispositifs électroniques comme les vidéo-agrandisseurs ou les lunettes électroniques Light Vision

La rééducation visuelle et ses bienfaits

La rééducation visuelle désigne toutes les techniques permettant de tirer à profit la vision encore disponible chez les patients souffrant de DMLA. À travers des exercices ciblés et encouragés par les ophtalmologistes et les orthoptistes, il est possible d’apprendre à utiliser la rétine périphérique et de retrouver confort au quotidien.

Un soutien psychologique essentiel

Toute maladie chronique entraînant un impact sérieux sur le quotidien peut s’avérer anxiogène et jouer sur la santé psychologique des patients.

Les cas de dépression sont ainsi plus nombreux que chez le reste de la population générale. C’est la raison pour laquelle il est important de prendre le temps de parler avec un psychologue ou un psychiatre ou de se rapprocher des associations de patients afin d’être écouté et guidé dans cette épreuve.